On est partis du Sud de Séville et arrivés à Palmones pour prendre nos billets

Lundi 9 mars

Il est midi, on fait quelques courses et on se dirige vers le port car nous avons un bateau à 14h. On a demandé un bateau où on ne manœuvre pas car nous avons une remorque. Pas de problème nous dit-on, c'est un grand bateau.

On se met dans la file d'attente. Un employé nous fera repartir à la queue de l'autre file. Ça commence bien.. Tous les véhicules passent... Sauf 2 CC avec remorque.. Dont nous. 

Et les camions montent en série. Pendant notre attente un gars masqué et ganté viendra prendre notre température sur le front mais sans contact. On est bons pour le service. 

A 15h on nous fait enfin monter, et, on doit être maudits, en marche arrière. Sur nos 20 traversées on n'a pas fait beaucoup de montée sans manœuvres. Ou alors on monte à l'étage, et là on frottait. Maintenant, avec nos suspensions pneumatiques, ça ne devrait plus arriver. 

J'aurais pu économiser mon patch anti mal de mer car c'était très calme. 

Sur le bateau on remplit des fiches de police et un questionnaire de santé, covid19 oblige. 

Poppy : Moi j'ai fait le voyage dans mon sac, une première, j'ai un peu pleuré, mais pas beaucoup et ma maîtresse a dit que j'avais été très sage 

 On arrive au port. On descend vers les garages et encore un problème, la porte est bloquée. On patiente avec les dizaines de chauffeurs, qui appuient sans arrêt sur le bouton d'ouverture, sans succès. Enfin au bout d'un moment, quelqu'un vient nous délivrer. 

Les formalités de police ayant été faites sur le bateau, il ne reste que celles pour les véhicules. Elles se feront rapidement et nous pouvons rejoindre Assilah par l'autoroute. 

Au Camping Echrigui, il y a encore du monde, mais on trouve une bonne place ( on ne décroche pas la remorque et on a la télé) et en plus le fils du gérant nous a installé la carte Sim. On a donc internet le soir même et pas besoin d'aller faire la queue à l'agence Maroc Télécom. 

Demain balade dans la jolie médina d'Assilah.